En vidéos : les malaises des politiques

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Silvio Berlusconi, François Mitterrand ou Andreï Gromyko : les malaises de politiques ont parfois été filmés.

Le malaise de Nicolas Sarkozy, dimanche, après une séance de footing, dans le parc de La Lanterne, à Versailles, n'est pas le premier malaise d'une personnalité politique de premier plan.

> Le 26 novembre 2006, alors qu’il était chef de l’opposition italienne, Berlusconi doit interrompre un discours, lors d’une réunion publique en Toscane :

> François Mitterrand a également multiplié les malaises :

- En septembre 1993, lors d’une visite d’Etat, en Corée du Sud, François Mitterrand doit interrompre son allocution d'accueil à la Maison Bleue, le siège de la présidence coréenne."Il a dû se retirer cinq minutes", concède, du bout des lèvres le porte-parole de l’Elysée d’alors, Jean Musitelli, qui évoque un "verre d’eau" salvateur.

"Quatorze heures de vol sans escale, sept heures de décalage horaire, une chaleur moite, 28 degrés, et des œufs mangés auparavant" seraient la cause de ce malaise, affirme Philippe Harrouard, l’envoyé spécial de France 2, qui n’évoque pas le cancer dont souffre le président de la République, rendu public pourtant par le président lui-même, un an plus tôt, en septembre 1992 :

- Le 9 octobre 1989, lors d’une visite officielle au Venezuela, le chef de l’Etat avait déjà été pris d’un "réel malaise", selon le compte-rendu de l’envoyée spéciale de France 3, Memona Hintermann. Sur les images, on le voit faire un signe à son épouse, Danielle, pour réclamer une chaise. "L’entourage du chef de l’Etat était paniqué", assure la journaliste :

 

"Ca va. […] J’ai l'impression d'avoir eu un début d'insolation imprévisible puis ça s'est arrêté là", assurera le président le lendemain dans une conférence de presse :

 

> Plus éloigné encore dans le temps, le malaise d’Andreï Gromyko, ministre des affaires étrangères de l’URSS, en septembre 1978, à la tribune de l’ONU, à Washington. Le diplomate doit quitter la tribune, vacillant, soutenu par trois hommes :

 

> En revanche, l’un des plus célèbres malaises de l’histoire n’avait pas été filmé. En janvier 2002, le président américain George Bush s’était étouffé en mangeant un bretzel, alors qu’il regardait un match de football américain à la télé. "Mâchez bien avant d’avaler", expliquera le lendemain le locataire de la Maison Blanche.