La rentrée pourrait être assez chaude dans l'Education nationale. Les 11.000 suppressions d'emplois prévues et confirmées par Xavier Darcos passent très mal même si parallèlement la revalorisation du métier d'enseignant est à l'ordre du jour. Le Premier ministre François Fillon a même annoncé vendredi matin que chaque professeur de France allait recevoir une lettre d'encouragement de Nicolas Sarkozy en personne. Quinze organisations des enseignants, élèves, parents et personnels de l'éducation ont diffusé jeudi soir un communiqué commun critiquant les choix budgétaires du gouvernement et annonçant une "initiative d'ampleur nationale" pour faire valoir une "autre politique". Les signataires de l'appel, dont l'Unsa-Education, la FCPE, l'Unef, le Sgen-CFDT et la FSU, jugent "inacceptable" la suppression annoncée de 11.200 emplois à l'Education nationale. "Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre école publique en mettant au coeur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d'autres choix, un autre budget, une autre politique", déclarent-ils. Ces organisations promettent de "mener en commun une campagne d'explication et de sensibilisation de l'opinion". "Elles se retrouveront pour envisager la suite à donner à leur action autour d'une initiative d'ampleur nationale", conclut le communiqué.