Le président de Debout la République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan, a promis dimanche qu'il serait candidat à la présidentielle de 2012. Il s'est présenté comme le défenseur de la "souveraineté" de la France, de la sortie de l'euro et du rétablissement des frontières. Devant près d'un millier de personnes, réunies dans la salle Olympe de Gouges à Paris à l'occasion du 2e congrès de DLR, le député de l'Essonne (ex-UMP) a déchiré depuis l'estrade un faux billet de 10 euros, en promettant de mettre fin à "ce poison", à "cette monnaie d'occupation" qui provoque "vie chère", "délocalisations" et "chômage". Il a appelé à la prise de deux "bastilles", la Banque centrale européenne (BCE) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC), afin de créer un million d'emplois. Il s'est également engagé à dénoncer, s'il était élu, tous les traités européens, pour une Europe "où la France conduise son destin de grande nation".