Du nouveau dans l'affaire Borrel

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
De nouveaux éléments dans l'enquête sur la mort du juge Borrel : un ressortissant de Djibouti, réfugié en Tunisie, soupçonné dans cette affaire, a accepté un prélèvement ADN pour prouver qu'il n'était pas en cause dans la mort du juge. L'échantillon va être analysé. A noter aussi que le Président de la République a accepté de recevoir mardi la femme du juge, Elisabeth Borrel.

Des prélèvements ADN vont être effectués sur un suspect présumé dans l'affaire de la mort du juge Borrel. Des tests seront pratiqués sur Hamouda Hassan Adouani entendu, à la demande de la justice française, au Tribunal de première instance de Tunis sur la mort du juge Borrel. Il nie toute implication dans le crime de Bernard Borrel et a accepté ce prélèvement ADN pour prouver qu'il n'était pas en cause. Le corps carbonisé de Bernard Borrel, coopérant français et conseiller technique auprès du ministère de la Justice djiboutien, a été retrouvé en octobre 1995. L'hypothèse du suicide avait d'abord été retenue mais c'est la piste criminelle qui est désormais privilégiée. La veuve du juge Bernard Borrel sera reçue mardi par le Chef de l'Etat à l'Elysée. Elisabeth Borrel a demandé une audience au Président pour qu'il lui garantisse que l'enquête sur la mort de son mari sera menée sans entraves. Le procureur général de Djibouti a violemment condamné cette nouvelle démarche d'Elisabeth Borrel.