"Personne n'a le droit de douter de la sincérité du président de la République", dans le domaine des droits de l'Homme, a souligné Rama Yade, lors d'un dîner organisé à Grenoble par le Conseil représentatif des institutions juives de France.
"C'est lui et personne d'autre qui a obtenu la libération des infirmières bulgares, c'est lui qui chaque jour n'a qu'un mot à la bouche, la libération d'Ingrid Betancourt", a poursuivi la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme. "En ce moment c'est vrai que l'exercice est difficile par rapport au président libyen et je crois que le président de la République s'y livre avec sincérité et franchise", a-t-elle souligné.
Rama Yade, qui avait vivement critiqué la venue en France du président libyen a affirmé qu'elle n'avait "pas imaginé" "l'ampleur des remous" qu'ont engendré ses déclarations. La secrétaire d'Etat s'était déclarée lundi "dérangée" de voir que l'arrivée du dirigeant libyen coïncidait avec la journée internationale des droits de l'Homme, dans une interview controversée au Parisien/Aujourd'hui en France.