Dominique Bussereau : "5.000 radars en 2012"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le secrétaire d’Etat aux Transports s'est félicité des chiffres de la sécurité routière en juillet, et a appelé à la vigilance pour le week-end du 15 août.

Les préfets vont installer "500 radars supplémentaires chaque année" sur les routes de France, pour arriver "aux alentours de 5.000 en 2012", a annoncé Dominique Bussereau sur Europe 1 vendredi. Satisfait des bons chiffres de la sécurité routière en juillet, le secrétaire d’Etat aux Transports a souhaité poursuivre sur cette voie pour "atteindre l’objectif de baisse de la mortalité routière, à 3.000 en 2012".

Amené à réagir sur le fait que les détecteurs de radars sont interdits, mais pas les avertisseurs, Dominique Bussereau a reconnu qu’il y avait "une petite ambigüité, mais pas de cachotterie de la part de l’Etat". Lorsqu’un radar est installé, le lieu est indiqué "dans la presse régionale, donc il n’y a pas d’hypocrisie. L’objectif n’est pas de faire de l’argent, c’est de faire baisser la vitesse, faire baisser le nombre de morts et de blessés." Les détecteurs de radars restent interdits, car "c’est l’impunité absolue. Ça veut dire que vous repérez tous les radars et que vous allez très vite entre temps."

Sur la question des passages à niveau, Dominique Bussereau a assuré que l’Etat était en train d’enlever "tous passages niveau préoccupants sur la voirie nationale" et de faire "des audits sur tous les autres". Au syndicat Sud Rail affirme que le rythme des suppressions de passages à niveau s’est ralenti ces dernières années, le secrétaire d’Etat a répondu : "C’est faux.". Depuis le drame d’Allinges, "vingt à trente" passages à niveau ont été supprimés (sur 16.000), a expliqué Dominique Bussereau, qui a déclaré qu’on ne pourrait "jamais supprimer tous les passages à niveau en France", et rappelé qu’une telle opération coûtait "entre 5 et 8 millions d’euros".

Enfin, interrogé sur les conséquences d’une éventuelle pandémie de grippe A, l’ancien ministre de l’Agriculture a dit "travailler pour que les entreprises de transports puissent fonctionner dans les meilleures conditions d’hygiène". Le cas échéant, le port d’un masque, ou des restrictions de déplacements en transport en commun pourraient être imposés aux voyageurs.