Une première mise en examen a été prononcée jeudi soir à l'encontre de l'épouse du principal suspect dans l'affaire de la disparition de Sophie Gravaud. Elle est soupçonnée de complicité d'enlèvement, séquestration et détention arbitraire. Cette femme de ménage, âgée de 41 ans, a également été mise en examen pour "recel". Elle est notamment soupçonnée d'avoir utilisé l'argent retiré avec la carte bancaire de la jeune vendeuse du centre commercial Atlantis de Saint-Herblain (Loire-Atlantique), qui n'a plus donné signe de vie depuis samedi soir. Un "mandat d'amener" a été délivré à l'encontre de son mari dont la garde à vue se terminait ce jeudi soir à Lyon. Il est actuellement entendu par le juge d'instruction chargé de l'affaire à Nantes. Père de famille de 46 ans, sans profession, ce Nantais avait été arrêté mardi soir chez des proches à Bourgoin-Jallieu (Isère). Présenté comme un "joueur de casino", selon une source judiciaire, l'homme aurait affirmé être parti de Nantes dans la nuit de lundi à mardi "pour se faire prêter de l'argent par un ami pour rembourser ses dettes de jeu". Le principal suspect, qui affirme ne pas connaître Sophie Gravaud, a été interpellé en possession du téléphone portable de la jeune femme. Il pourrait être mis en examen dans la journée.