Devedjian : la taxe carbone, c’est "compliqué"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le ministre de la relance a défendu cette nouvelle fiscalité qui pourrait, selon lui, avoir des avantages économiques pour la France.

Le débat sur taxe carbone s’est amplifié ces derniers jours sur fond de discorde et de sondages défavorables. Et pourtant, il est toujours difficile de savoir quelles seront ses caractéristiques. Le ministre de la relance Patrick Devedjian, a acquiescé sur le fait que le débat était complexe et technique, vendredi soir sur Europe 1. "C’est vrai que c’est un dispositif compliqué. De toute façon la fiscalité c’est quelque chose de difficile à comprendre. Alors quand il s’agit de la changer c’est encore plus compliqué", s’est-il défendu.

Patrick Devedjian a argué que la taxe pourrait "conférer à la France des avantages économiques." C’est un instrument qui a deux fonctions selon lui : "la lutte contre les aléas climatiques" et "rétablir une concurrence plus loyale avec nos partenaires économiques qui ne prennent aucune précaution en matière de production".

"Je ne fais pas confiance à l’opposition pour transmettre la parole présidentielle", s’est il contenté de dire au sujet de la polémique engagée par les propos de Cécile Duflot. L’écologiste a expliqué que Nicolas Sarkozy lui avait affirmé qu’aucun arbitrage n’avait été rendu sur le montant de la taxe carbone, contrairement aux 14 euros avancés par François Fillon. Patrick Devedjian a précisé qu’il y allait avoir un débat parlementaire sur le sujet.

Le ministre de la relance estime que même si la situation économique est meilleure qu’en janvier, "il faut pas relâcher l’effort". "Je crois qu’on n’est pas sorti de la crise", a-t-il poursuivi. Il a expliqué que le gouvernement poursuivait ses investissements et qu’il envisageait de diminuer progressivement la prime à la casse, qui ne serait prolongée que jusqu'à la fin 2010.

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