Roselyne Bachelot assure que personne n'a "de modèle clés en main" pour la réforme de la dépendance, en dressant le bilan de ses consultations avec les dirigeants politiques, syndicaux et associatifs, dans le Figarode mercredi. La ministre des Solidarités doit officiellement lancer mercredi à son ministère les travaux des groupes de réflexion sur la réforme, dont les premières mesures doivent être prises à l'automne 2011.
"C’est ce que je retiens de cette première étape : la non-maturation du débat, aussi bien dans l’opinion publique que parmi les leaders. Il existe même parfois une méconnaissance du fonctionnement concret du système actuel", estime la ministre. "Du coup, tout le monde juge utiles les six mois de débat qui s’ouvrent", indique Roselyne Bachelot, qui a notamment reçu la patronne du PS Martine Aubry, de l'UMP Jean-François Copé ou encore le numéro un de la CGT Bernard Thibault ou la présidente du Medef, Laurence Parisot.
Parmi les sujets de consensus, elle affirme que "personne ne veut de privatisation" du financement de la prise en charge des personnes âgées, alors que le recours aux assurances privées pour le financement de la dépendance constitue un des points de cristallisation du débat.