Delanoë et le syndrome du "super-favori"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'actuel maire de Paris et candidat à sa propre succession au printemps 2008 a réuni lundi soir à la Mutualité les militants socialistes parisiens à huis-clos. Une première étape avant de lancer officiellement et en public sa campagne mardi soir. Popularité en hausse, bilan jugé positif dans les sondages, le principal danger pour Bertrand Delanoë pourrait bien être lui-même.

Le syndrome du "super-favori" voilà ce qui guette Bertrand Delanoë. L'actuel maire PS de Paris est candidat à sa propre succession au printemps prochain. Il a réuni lundi soir à la Mutualité les militants socialistes parisiens à huis-clos avant de lancer officiellement et en public sa campagne mardi soir. Une campagne qui débute sous les meilleures auspices mais qui comprend cependant certains pièges à éviter.

Dans les sondages, Bertrand Delanoë caracole en effet en tête. Mais cette situation de force aiguise aussi des appétits dans l'entourage même du candidat socialiste. Bertrand Delanoë va dans les semaines à venir devoir faire des arbitrages entre certaines personnalités qui veulent avec lui se lancer dans la bataille. C'est le cas dans le 18e et le 11e arrondissement par exemple : d'un côté des historiques de la galaxie Delanoë comme Daniel Vaillant, de l'autre une volonté politique de s'ouvrir à de nouvelles têtes socialistes.

Mais les réalisations de Bertrand Delanoë pourraient aussi représenter un danger contre lui-même. Des opérations comme le tramway ou Vélib', en cas de revers ou de mauvais fonctionnement dans les mois à venir, pourraient se retourner contre le candidat socialiste. Du 9 octobre au 19 décembre, il organise 20 rencontres, une par arrondissement, autour des grands enjeux parisiens. Une manière de fixer de nouveaux horizons.