DSK et Patrick Ollier dans la Matinale des Candidats

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Dominique Strauss-Kahn, député socialiste du Val d'Oise, et Patrick Ollier (UMP), président de l'assemblée nationale, étaient ce matin les invités de Jean-Pierre Elkabbach dans la Matinale des candidats. Les représentants respectifs de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont défendu les arguments de leurs candidats. La vidéo de cette Matinale des candidats est disponible gratuitement sur Europe1.fr.

A dix jours du second tour de l'élection présidentielle, Europe 1 poursuit le débat entre les deux camps finalistes. Ce matin, Dominique Strauss-Kahn, député socialiste du Val-d'Oise, Patrick Ollier (UMP), président de l'Assemblée nationale ont participé à la Matinale des candidats et répondu aux questions de Jean-Pierre Elkabbach. Dominique Strauss-KahnSégolène Royal, la candidate socialiste, a demandé à Dominique Strauss-Kahn d'entrer "activement" dans la campagne. Son ancien rival pour l'investiture socialiste a estimé ce matin qu'il était "dans la danse depuis le début de la campagne", ayant fait 35 meetings. "Ce qui compte maintenant dans ce deuxième tour", explique le député du Val-d'Oise, "c'est de tirer les leçons du premier", à savoir "un formidable espoir de renouveau dans le pays". DSK ajoute : "Le second tour ne peut pas être uniquement organisé autour de l'idée qu'on ne veut pas de Nicolas Sarkozy". Pour Dominique Strauss-Kahn, le rassemblement doit se faire autour de ce qu'il appelle "la maison du renouveau". Pour l'ancien ministre de l'économie de Lionel Jospin, "le projet de François Bayrou est compatible avec celui de Ségolène Royal". "Les centristes n'ont aucune chance d'exister avec la droite", a-t-il ajouté. Patrick Ollier"Nicolas Sarkozy propose à nos amis du centre de continuer le chemin ensemble pour mieux changer", a expliqué le président (UMP) de l'Assemblée nationale. "Ce qui m'étonne du côté du parti socialiste, c'est qu'on ne pense pas aux électeurs" ajoute Patrick Ollier. Ce dernier ne voit pas la cohérence d'une alliance qui irait des commnunistes à l'UDF. "Nicolas Sarkozy veut construire un projet de société pour les Français, il ne veut pas négocier avec un appareil pour des postes ministériels", soutient Patrick Ollier. Evoquant les élections législatives, Patrick Ollier met la pression sur les députés centristes : "Nous ne mettrons pas de candidats contre ceux qui s'engagent avec nous pour le changement derrière Sarkozy. Si d'aventure certains font le choix du parti socialiste, nous en tirerons les conséquences".