DSK choisit le FMI, suspend ses ambitions présidentielles

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
En s'engageant à occuper la totalité de son mandat de cinq ans à la tête du Fonds monétaire international, s'il devait accéder à la direction générale, Dominique Strauss-Kahn met ainsi en suspens ses ambitions présidentielles. L'ancien ministre de l'Economie est pratiquement sûr de l'emporter face à Josef Tosovsky, ancien directeur de la banque centrale tchèque.

C'était le jour du grand oral jeudi pour Dominique Strauss-Kahn. L'ancien ministre socialiste devait convaincre les administrateurs du FMI de le choisir pour prendre la direction de cette institution. DSK s'est engagé à occuper pendant toute la durée de son mandat de cinq ans la fonction de directeur général du Fonds monétaire international, au cas où il serait porté à la tête du FMI.

C'est "l'existence même" du FMI qui est en jeu, a estimé l'ancien ministre de l'Economie, lors de son audition à Washington. Et de relever que la tâche du futur directeur général sera "de reconstruire la crédibilité et l'efficacité du Fonds". L'institution est violemment contestée par les mouvements antilibéraux et altermondialistes.

Cet engagement au sein du FMI ferait alors renoncer Dominique Strauss-Kahn à la présidentielle de 2012. Car s'il avait voulu se présenter à cette élection, il aurait dû quitter ses fonctions à Washington au moins un an auparavant pour obtenir la désignation de son parti et faire campagne.