Crise à l'UMP : où en est-on ?

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La rédaction d'Europe1.fr avec agences , modifié à
L'ESSENTIEL - Les tractations en coulisses continuent mais la situation reste bloquée.

Sarkozy a déjeuné avec Copé. L'ancien président a reçu jeudi le président contesté de l'UMP rue Miromesnil, là même où il avait reçu François Fillon lundi. Rien n'a filtré, sinon que la rencontre a été "chaleureuse", selon l'entourage de Jean-François Copé.

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Les non-alignés se font entendre. Autour de Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, 71 députés ont signé un appel pour la dissolution du groupe dissident de François Fillon et l'organisation d'un nouveau vote.

• Fin des discussions. Jean-François Copé a conditionné la possibilité d’un nouveau vote à un retrait du groupe parlementaire de François Fillon. Réponse de l’ancien Premier ministre : "On ne cède pas aux ultimatums chronométrées de qui que ce soit". A 15h, mercredi, le camp Copé annonçait alors qu’il met fin aux discussions. Et Jean-François Copé annonce qu’il ne parlera plus de la situation afin de se concentrer sur son rôle de "premier opposant" au gouvernement.

• La Commission des Sages sollicitée. L'idée a été émise par David Douillet jeudi. Cette commission comprend les anciens présidents et secrétaires généraux du parti.

• Les sympathisants pour revoter. Un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI montre que 80% des sympathisants souhaitent un nouveau vote, contre 20% qui n'y sont pas favorables. Ils sont 35% à imputer le blocage à Jean-François Copé, 17% à François Fillon, 48% aux deux.

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Le groupe "R-UMP" s'étoffe. Le groupe pro-Fillon à l'Assemblée compte 71 membres après le ralliement de Valérie Boyer, Guy Teissier et Marcel Bonnot. Le groupe UMP en compte 123, dont huit apparentés. La rupture n'est toutefois pas consommée, puisque le "R-UMP" reste financièrement rattaché à l'UMP, chaque député apportant à sa formation une part annuelle de financement public.

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