Corse: Le traitement des migrants critiqué

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Le Parti socialiste ainsi que des organisations de défense des droits de l'homme s'en sont pris dimanche à la façon dont le gouvernement traitait les demandes d'asile des 124 clandestins découverts vendredi sur une plage en Corse. Ces migrants qui se présentent comme des Kurdes de Syrie, ont été transférés dans une demi-douzaine des centres de rétention administrative sur le continent, de Lyon à Rennes, la Corse ne disposant pas d'infrastructures adaptées. "Il semble que ce soient des réfugiés politiques (...) qui demandent l'asile à la France et qui sont traités comme s'ils étaient des immigrés clandestins qu'il faudrait raccompagner à la frontière", a déclaré Benoît Hamon, le porte-parole du Parti socialiste sur radio J. "De nouveau, les mesures sécuritaires l'emportent sur la protection des droits des personnes déracinées", a pour sa part fait savoir l'association Amnesty International, dénonçant un arrêté de reconduite à la frontière pris "en grande précipitation".