Condamnations unanimes après l'explosion mortelle d'un colis piégé

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'explosion jeudi d'un colis piégé en plein Paris, qui a tué une personne et en a blessé grièvement une autre, a été condamnée par l'Elysée en début de soirée. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a elle dénoncé un acte "lâche et odieux". Bertrand Delanoë s'est lui aussi rendu sur les lieux de l'explosion dans le VIIIe arrondissement pour condamné un acte "criminel".

"C'est un acte épouvantable, absolument atroce" : le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a condamné en début de soirée l'explosion d'un colis piégé qui a tué une personne et en a blessé grièvement une autre jeudi à Paris, dénonçant "un acte épouvantable". Mais il n'a pas souhaité se prononcer sur l'éventuel lien entre cette explosion et la personnalité de Nicolas Sarkozy, dont l'ancien cabinet se trouve dans l'immeuble visé. "Le procureur de la République s'est rendu sur place, le directeur général de la police nationale, c'est eux qui mènent l'enquête et il ne m'appartient pas de faire le moindre commentaire à ce stade", a simplement précisé David Martinon.

Michèle Alliot-Marie qui était à Bruxelles pour participer à une réunion des ministres européens a décidé immédiatement de rebrousser chemin après l'annonce d'une explosion mortelle dans le VIIIe arrondissement à Paris. Une personne a été tuée et une autre blessée. La ministre de l'Intérieur a condamné depuis Bruxelles "avec la plus grande fermeté cet acte lâche et odieux". La ministre de la Justice Rachida Dati a appris "avec consternation et émotion" l'explosion, selon son porte-parole Guillaume Didier.

Présent en début d'après-midi sur les lieux de l'explosion, le maire de Paris a lui estimé qu'il s'agissait d'"un acte particulièrement condamnable". "Je veux exprimer ma condamnation la plus nette de cet acte criminel", a déclaré Bertrand Delanoë. Julien Dray, le porte-parole du PS, a lui exprimé "sa plus profonde émotion" et dénoncé un "acte sauvage". Dans un communiqué, le député de l'Essonne "tient à exprimer sa plus profonde émotion et toute sa solidarité à l'égard de la famille de la victime et des blessés de cette lâche violence". La candidate de l'UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu, venue elle aussi sur les lieux, a condamné un "acte odieux".

Quant au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), il a fait part de "sa vive émotion" et dit qu'il "s'inclinait" devant la victime. Le bâtonnier de Paris, Yves Repiquet, et son successeur Christian Charrière-Bournazel se sont eux rendus sur place pour exprimer leur émotion.