"Il faut aussi qu'on emmène la société grecque dans ces réformes et aujourd'hui, en fait, on se comporte comme de très mauvais pédagogues", a affirmé au micro d'Europe 1 Daniel Cohn-Bendit. "On ne pense pas à ceux qui subissent les leçons, et je crois que c'est une erreur, d'ailleurs Papandréou [Premier ministre grec] en est conscient (...) quand il a, en février dernier, imploré qu'on lui donne les possibilités de mettre en place ces réformes, on l'a laissé poiroté (...) donc il y a une responsabilité de la France, de l'Allemagne", a-t-il poursuivi. "Il ne peut pas y avoir de monnaie commune, sans une politique sociale commune (...) il faut penser en stratégie d'avenir et non pas simplement du jour au lendemain", a-t-il ajouté vendredi matin.