Climat : longue sera la route vers Copenhague

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Aucune annonce majeure n’est intervenue mardi lors du sommet de l’ONU sur le climat, étape avant Copenhague, en décembre.

Où en sont les négociations sur le climat et les mesures à prendre pour lutter contre le réchauffement climatique ? A moins de trois mois de la conférence de Copenhague, le sommet de l’ONU organisé mardi, et auquel participaient une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement, n’a pas permis d’y voir beaucoup plus clair.

Quelques engagements fermes. Parmi les points positifs, la Chine s’est engagée à réduire "notablement" ses émissions de gaz à effet de serre. Le Japon a quant à lui confirmé son objectif de réduction de 25% de ses émissions polluantes en 2020. Une question qui sera au coeur des dernières négociations.

De simples déclarations de principe. Très prudent, Barack Obama n’a en revanche pris aucun engagement ferme. Pour le président américain, "le plus dur reste à faire". Les derniers engagements remontent en fait au sommet du G8 à L’Aquila en Italie. Les pays les plus riches avaient alors entériné le principe d'une réduction d'au moins 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990.

Une réunion de la dernière chance en novembre ? C’est Nicolas Sarkozy qui a proposé mardi que les dirigeants des grandes économies se retrouvent juste avant la conférence de Copenhague pour un ultime round de négociations.

Les écologistes entre deux eaux. Il y a "beaucoup d’inquiétude mais aussi quelques avancées", a commenté Karine Gavand, responsable de la campagne climat à Greenpeace, invitée mardi soir sur Europe 1.

Objectif Copenhague. Cette conférence sur le climat doit permettre de définir l’après-protocole de Kyoto qui expire en 2012. Elle se tiendra du 7 au 18 décembre prochain. Mardi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a prévenu qu'un échec à Copenhague serait "moralement inexcusable, économiquement à courte-vue et politiquement mal avisé".