Circulation alternée : "c’est la panique générale", prévient Copé

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INTERVIEW E1 - Le président de l’UMP a fustigé la mise en place de la situation alternée, une mesure idéologique selon lui.

Jean-François Copé n’est semble-t-il pas un ardent défenseur de la circulation alternée. Alors que cette mesure a été décidée pour Paris et la petite couronne lundi par le gouvernement, le président de l’UMP, invité dimanche du grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/iTélé,

Il a fustigé une décision inefficace et idéologique. Pire, pour le député-maire de Meaux, en grande banlieue parisienne, "c’est la panique générale. La mesure a été annoncée hier (samedi) en fin de journée, pose des problèmes d’organisation majeurs, et prouve l’incapacité que l’on a face aux grandes difficultés que l’on peut rencontrer".

"Communication". Pour le président de l’UMP, "on peut se demander si cette mesure ne relève pas de la communication. On est à une semaine de l’élection municipale, les écolos ont fait une pression terrible, ça a été décidé dans l’urgence", a jugé Jean-François Copé.  "Est-ce que cela va avoir quelque effet sur un pic de pollution dont on voit bien que cela va bien au-delà du nombre de voitures qui roulent ?", s’est-il interrogé. "Tout cela manque de cohérence, d’explication, et sur le terrain, c’est vraiment la panique", a-t-il insisté.

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