Le groupe de cinq hommes, âgés de 31 à 44 ans, fréquentait une mosquée de Besançon. Ils étaient surveillés depuis plusieurs années par les Renseignements généraux, qui auraient constaté au fil des années "sa radicalisation". Ils ont été interpellés mardi, puis mis en examen vendredi soir par des juges antiterroristes. Ils sont poursuivis pour "appartenance à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "infraction à la législation sur les armes".
Dix armes de poing, une kalachnikov, ainsi que du matériel de chasse et des tenues de camouflage ont été saisis lors de perquisitions. Les membres du groupe étaient soupçonnés de s'entraîner régulièrement en forêt et ont été vus achetant du matériel, notamment des treillis.
"Ils souhaitaient passer à l'action lorsque l'occasion s'en présenterait", a expliqué une source proche de l'enquête. Aucun projet précis n'était toutefois finalisé. Même s'ils auraient laissé entendre qu'ils nourrissaient le projet de se rendre en Irak, sans pour autant sembler être en lien avec des filières de recrutement de combattants.