Hugo Chavez a déclaré "respecter la décision d'Uribe" de mettre fin à sa médiation tout "en regrettant cette décision pour la Colombie". Dans le même temps, le chef d'Etat vénézuélien a laissé la porte ouverte à la poursuite de l'échange humanitaire qu'il négociait avec les Farc. 500 prisonniers contre 45 otages. "Si tu décides de libérer ce groupe malgré ce qui s'est passé, je le recevrai ici avec plaisir. Les plus de 2.000 km de frontière entre la Colombie et la Venezuela sont ouvertes", a lancé Hugo Chavez à l'adresse de Manuel Marulanda, le chef des Farc. Le président vénézuélien a également réitéré sa demande de preuves de vie d'Ingrid Betancourt et des 44 otages détenus par la guérilla marxiste.
La décision d'Alvaro Uribe a suscité émotions et consternation en France, Chavez étant considéré comme la dernière chance d'Ingrid Betancourt. Nicolas Sarkozy a demander au président colombien de maintenir le dialogue avec Chavez. Réponse colombienne: "Il n'y aura pas de marche arrière".