Cécile Duflot : "on n’a pas la grosse tête"

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La secrétaire nationale des Verts a défendu vendredi sur Europe 1 sa stratégie d’autonomie au premier tour des régionales de 2010.

C’est "un truc dingue : ça s’appelle la démocratie". Invitée d’Europe 1 vendredi soir, Cécile Duflot a justifié la stratégie des Verts pour les élections régionales de 2010 : l’autonomie par rapport au Parti socialiste au premier tour. "Les électeurs et les électrices savent ce qu’ils font. Ils ne sont pas complètement bêtes. Quand il y a une élection à deux tours, ils savent bien que ce n’est pas pour voter pour la même liste au premier et au deuxième tour", a insisté la secrétaire nationale des Verts.

"On n’a pas la grosse tête, on a les pieds sur terre", s’est défendue Cécile Duflot. Mais elle a aussi prévenu les socialistes, avec qui les Verts gèrent actuellement certaines régions : "Si on arrive en tête au premier tour, on prendra en charge la tête de la majorité dans ces régions".

Quitte à devenir elle-même la présidente de la région Ile-de-France ? "Pourquoi pas", a-t-elle répondu à Patrick Cohen et Claude Askolovitch :

La secrétaire nationale des Verts a au passage reconnu qu’au cours des derniers mois, elle avait rencontré aussi souvent la première secrétaire du PS Martine Aubry que le président de la République Nicolas Sarkozy. Mais, pour elle, ce n’est pas "une question de nombre de rendez-vous". "Si on réfléchit en termes d’alliances, de discussions de parti à parti, d’appareils, on se trompe. Il faut avoir des débats sur le fond", a-t-elle insisté. Elle a assuré que le programme des Verts aux régionales montrerait qu’on peut faire "autrement, différemment par rapport au PS".