552.000 euros par an au maximum pour un semi-grossiste, c'est ce que peut rapporter la vente de cannabis selon un chercheur de l'Observatoire français des drogues et toxicomanie (OFDT). Le deuxième intermédiaire gagne pour sa part un minimum de 4.500 euros par an.
Ce rapport intitulé "Le trafic de cannabis en France : estimation des gains des dealers afin d'apprécier le potentiel de blanchiment" s'appuie sur diverses études françaises et étrangères. L'auteur table ainsi sur un chiffre d'affaire final (ventes de détail) de 832 millions d'euros, avec un volume de 208 tonnes de cannabis.
Ces résultats "sont évidemment à considérer avec précaution tant les hypothèses sur lesquelles ils reposent peuvent être discutables et tant les études françaises traitant de ces problématiques font défaut", prévient Christian Ben Lakhdar, chercheur de l'OFDT.
"Un garçon sur six et une fille sur quinze étaient fumeurs réguliers de cannabis à 17 ans en 2005", note M. Ben Lakhdar pour démontrer la banalisation de la consommation de cette drogue.