Fidel Castro est revenu ce vendredi devant les 509 députés réunis pour la dernière session de l'actuelle législature du parlement cubain sur sa récente déclaration dans laquelle il assurait qu'il n'entendait pas "s'accrocher" à sa charge ni fermer la voie aux jeunes générations.
Le dirigeant âgé de 81 ans a admis s'être par le passé "accroché au pouvoir", "je peux admettre que je l'ai été un temps, par excès de jeunesse et manque de conscience", a-t-il dit. Mais dans ce message, il dit également "changé". "Qu'est-ce qui m'a fait changer ? La vie elle-même", a-t-il expliqué. Une déclaration alors que depuis juillet 2006, il a cédé le pouvoir à son frère Raul.
Sa candidature à la députation pour les élections du 20 janvier, une condition formelle indispensable pour être éventuellement reconduit à la tête de l'Etat en mars prochain, reste pour autant toujours d'actualité. La plupart des analystes estiment que, quelles que soient les fonctions qu'il choisira de continuer à occuper, Fidel Castro conservera un rôle d'arbitre suprême jusqu'à la fin.