Le directeur général de l'organisation bancaire mondiale IIF, Charles Dallara, a déploré lundi à Washington la "rhétorique populiste" de certains candidats à l'élection présidentielle en France.
"Cela a fait du bien pendant une certaine période, je pense, d'exprimer des critiques dures, dont une partie était sans doute méritée, envers la communauté financière après l'éclatement de la crise en 2008", a affirmé l'Américain, interrogé lors d'un point de presse à Washington sur le ton de la campagne électorale française.
"Nous sommes bien au-delà du stade où la rhétorique populiste sur les institutions financières était productive. Nous avons besoin de crédit, et nous avons besoin d'institutions financières saines", a ajouté le dirigeant de l'Institut de la finance internationale. Il a ainsi critiqué "les propositions d'impôts exceptionnels sur les institutions financières qui, au final, pénalisent les consommateurs et les entreprises qui luttent".