Bruno Rebelle consulte son dossier des RG

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Administrator User , modifié à
Bruno Rebelle, l'ancien directeur de Greenpeace France et actuel conseiller de Ségolène Royal, consulte cet après-midi son dossier des Renseignements Généraux. La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés a donné son accord. A l'origine de cette demande, la publication par le Canard enchaîné d'un article affirmant que le cabinet de Nicolas Sarkozy avait demandé la mise à jour de la note des RG sur Bruno Rebelle.

Cet après-midi, Bruno Rebelle, consulte le dossier que les Renseignements Généraux ont consacré à cet ancien directeur de la branche française de Greenpeace et actuel conseiller de Ségolène Royal - candidate socialiste à l'élection présidentielle -, dans son intégralité. Une consultation dans les bureaux de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (Cnil), en présence d'un membre des RG. En temps normal, cette procédure aurait dû être plus longue, puisque d'après le Président de la Cnil, Alex Türk, il faudrait un an. Bruno Rebelle devait se rendre avec son avocat à 14h30 dans les bureaux de la Cnil pour consulter ces documents. Il a expliqué qu'il "attend de voir quels éléments personnels sont dans ce dossier". "S'ils y sont, il va falloir qu'ils expliquent pourquoi ils sont allés chercher des éléments sur ma vie privée après mon départ de Greenpeace France en juillet 2003", a-t-il ajouté. A la fin de la consultation, Bruno Rebelle, pourra, s'il le souhaite, rédiger une note d'observation qui sera transmise à la direction centrale des RG. Si besoin, elle apportera ensuite ses réponses. L'affaire a commencé il y a dix jours, lors de la publication d'un article dans le Canard enchaîné. Il rapportait que les Renseignements Généraux auraient enquêté sur Bruno Rebelle à la demande du cabinet du ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy. L'information a, depuis, été démentie par le ministère de l'Intérieur. Toujours étant que le conseiller de Ségolène Royal a porté plainte contre X et saisi la Cnil.