Le Parti socialiste s'est défendu lundi de vouloir envenimer 'l'affaire Woerth-Bettencourt", soutenant n'avoir "à aucun moment jeté de l’huile sur le feu". Lors de son point de presse, David Assouline, le secrétaire national du PS à la communication, a affirmé que le PS avait "simplement posé des questions légitimes qui font que dans une démocratie, les citoyens ont encore confiance dans la parole politique et dans la direction des affaires politiques". "Nous disons, oui, qu’il y a une affaire. Et cette affaire frappante pour les Français, est celle de l’État UMP (...) Quand on considère normal, de façon quasi candide, devant les Français (...) que l’on puisse être à la fois, trésorier de l’UMP et ministre du Budget, c’est légal, mais absolument anormal sur la plan éthique et moral", a-t-il fustigé, faisant allusion à Eric Woerth. "Au plus sommet de l’État, on affiche des liens d’amitié et de proximité avec des grands patrons de l’audiovisuel et de la presse", a aussi dénoncé le socialiste, qui ne veut pas entendre parler de "malveillance du Parti socialiste" dans ce dossier.