Betancourt : les Farc vont donner une preuve de vie selon Chavez

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Hugo Chavez, arrivé lundi soir à Paris, a été reçu mardi à déjeuner par son homologue français Nicolas Sarkozy. La guerilla marxiste qui a enlevé il y a près de six ans la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt a promis de fournir avant la fin de l'année une preuve de vie de leur détenue, a déclaré le président vénézuélien. Nicolas Sarkozy et Hugo Chavez ont rencontré ensemble la famille d'Ingrid en début d'après-midi.

Pour la première fois depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, qui a fait de la libération d'Ingrid Betancourt une priorité, Hugo Chavez a effectué une visite à Paris. Le président vénézuélien est arrivé lundi soir et a été reçu mardi midi à l'Elysée.

La visite officielle d'Hugo Chavez a suscité de grands espoirs des familles des otages, qui cherchent toujours à obtenir la preuve qu'ils sont en vie avant de pouvoir envisager une libération. Nicolas Sarkozy et Hugo Chavez ont rencontré ensemble la famille d'Ingrid Betancourt en début d'après-midi. Dans la matinée, le président vénézuélien a mené "des consultations de dernière minute avec des chefs d'Etat amis sur des modalités d'échange humanitaire", a déclaré son ministre des Affaires étrangères, peu avant une rencontre prévue avec une centaine de représentants de grandes entreprises françaises dont le groupe pétrolier Total. Imprévisible, Chavez a annulé la rencontre au dernier moment.

La guerilla marxiste qui a enlevé il y a près de six ans Ingrid Betancourt a promis de fournir avant la fin de l'année une preuve de vie de leur détenue, a déclaré Hugo Chavez. Le président vénézuélien, qui s'est chargé d'une médiation avec le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Manuel Marulanda, s'est dit certain qu'Ingrid Betancourt était en vie, sans toutefois apporter la preuve de ses dires.

Mélanie Delloye, la fille d'Ingrid Betancourt, demande "une preuve de vie" de sa mère, "élèment essentiel" pour "avancer vers une négociation", a-t-elle affirmé mercredi après avoir été reçue par Nicolas Sarkozy.