"Cela fait 25 ans que le feu couve, mais le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a jeté des bidons d'essence sur cette poudrière avec sa sémantique guerrière. Les jeunes des banlieues ont très bien compris qu'ils avaient été utilisés comme des appâts au bout du crochet électoral de Nicolas Sarkozy. Tout ça pour racler 5% de voix au Front National. Et lorsque l'on sème la haine, on récolte la tempête...", estime Azouz Begag à propos des violences de Villiers-le-Bel.
L'ancien ministre du gouvernement de Dominique de Villepin ajoute qu'"après les insultes du candidat Sarkozy, plus personne en banlieue ne croit aux valeurs de la France républicaine. Comment voulez-vous alors que les jeunes respectent les pompiers, les policiers et les services publics."
S'il ne "cautionne pas" les violences, l'ancien ministre aujourd'hui membre du MoDem de François Bayrou, estime qu'il "ne fallait pas s'attendre à autre chose après avoir jeté les immigrés et les fils d'immigrés en pâture pendant la campagne".