Barbara Pompili : "on a deux ans pour travailler avec le PS"

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INTERVIEW E1 - La coprésidente du groupe Europe Ecologie-Les Verts à l'Assemblée est revenue jeudi matin sur Europe 1 sur les désaccords qui existent entre sa famille politique et le Parti socialiste. 

La députée Europe-Ecologie les Verts Barbara Pompili est revenue jeudi matin sur Europe 1 sur les désaccords qui existent entre sa famille politique et le Parti socialiste (PS). "La question est de savoir comment on travaille en commun avec le PS", a-t-elle déclaré. "On a deux ans, d'ici 2017, pour retrouver l'esprit de 2012". 

Aux Socialistes de faire le premier pas. La coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée explique pourquoi les Verts ont décidé de présenter un candidat dans l'élection partielle dans le Doubs dont le premier tour a lieu dimanche. "C'est pour faire fonctionner la démocratie", explique Barbara Pompili, jeudi matin sur Europe 1. "D'une manière générale, si les Socialistes veulent rassembler autour d'eux, il faut qu'ils s'en donnent les moyens. Nous considérons que ce n'est pas à nous de faire le rassemblement à chaque fois. Quand ils veulent que nous soyons avec eux, les socialistes doivent nous le montrer. Cela n'a pas été le cas dans le Doubs".

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"Retrouver l'esprit de 2012". Barbara Pompili anticipe sur les prochaines échéances politiques et voit même plus loin. "La question est de savoir comment on travaille en commun avec le PS", explique-t-elle. "On a deux ans d'ici 2017. Est-ce qu'on se met tous ensemble autour de la table pour essayer de retrouver l'esprit de 2012 et pour mettre en oeuvre des réformes dont le pays a besoin ?"

EELV ne devrait pas voter la loi Macron. Interrogée sur la position d'Europe Ecologie-Les Verts autour du vote de la loi Macron, Barbara Pompili a été plutôt claire. "C'est mal parti. Cette loi est un fourre-tout". Et de développer : "Il y a tellement de sujets qui mériteraient chacun un long débat. On ne peut pas travailler correctement dans ces conditions. C'est dommage parce que cette loi aurait pu apporter des choses. Quand on travaille en une semaine sur 200 articles, on ne peut pas arriver à quelque chose de satisfaisant". 

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