Joint par Europe 1, le chef des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a estimé que ce remaniement "aurait pu attendre les élections cantonales". "S’il est fait dans l’urgence c’est que l’eau prend de toutes parts. C’est ce que j’appelle le sauve qui peut", a-t-il estimé.
Jean-Marc Ayrault a réfuté toute "cabale" ou "attaque personnelle" contre Michèle Alliot-Marie. "Ce qui est en cause, c’est la politique étrangère de la France où, en plus des erreurs politiques de Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a fait des erreurs personnelles", a-t-il jugé.
"L’essentiel aujourd’hui, ce n’est plus Michèle Alliot-Marie, c’est comment redonner une crédibilité, une influence à la France", a-t-il conclu.