Aubry contre-attaque mais ne fait pas l'unanimité

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le discours de la première secrétaire du PS a été salué par la jeune garde du parti mais certains cadres ont déjà fait entendre des critiques.

Martine Aubry a frappé fort vendredi en récupérant le thème de la rénovation et en poussant les feux jusqu’au non-cumul des mandats. En plus des primaires auxquelles elle s'est déclarée favorable, la première secrétaire du Parti socialiste a déclaré qu’elle voulait demander aux militants le 1er octobre de se prononcer sur un "mandat unique des parlementaires" ou sur la limitation du "nombre de mandats exercés simultanément ou successivement".

L’assistance, des militants socialistes présents à La Rochelle, a clamé "oui" aux deux options mais les élus sont, eux, plutôt sur la réserve. Le sénateur maire de Dijon, François Rebsamen, a même estimé que ce serait une erreur stratégique : "il ne faut pas se couper les jambes soi-même. Il faut que cette loi s’applique à tous".

 

L’ancien premier secrétaire socialiste, François Hollande, a quant à lui ironisé sur une Martine Aubry plus occupée par la cuisine socialiste que par la construction d’une offre politique en direction des Français. Pour lui, il ne faut pas faire de la rénovation du parti "le but ultime".

Ségolène Royal a ajouté sa voix aux critiques en estimant que la rénovation ne va pas assez vite et en rappelant qu’en matière de non-cumul, elle n’a pas attendu qu’on lui impose pour se l’appliquer à elle-même.

> Le "PS a bougé" selon la jeune garde du parti

> Aubry : le PS sera rénové "de A à Z"