La fin de deux mois de tensions à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Les familles qui occupaient jour et nuit un parvis près d'un groupe scolaire, ont accepté lundi soir de lever le camp. Une fin de crise qui intervient après des propositions de la préfecture faites en début de soirée.
Le sous-préfet de Saint-Denis s'est engagé à reloger les cinq familles expulsées fin juin et début juillet et à engager au plus vite une enquête sociale afin d'étudier les possibilités de relogement pour 26 autres familles menacées d'une expulsion prochaine. Lorsque cette phase sera achevée, il s'est engagé à lancer la même enquête pour les 40 autres familles ayant participé depuis le 11 juillet au squat. Ces propositions s'adressent aux familles en situation régulière. Et elles étaient soumises à une condition : que le campement soit évacué immédiatement.
Ces familles, pour la plupart ivoiriennes, s'étaient installées depuis le 11 juillet. La police était intervenue une première fois jeudi dernier, puis dans la nuit de vendredi à samedi. Mais sans succès. Le campement a compté jusqu'à 80 tentes et 140 personnes.