Attaques du PS : la "cellule-riposte" de l'Elysée (E1)

  • Copié
avec Thierry Guerrier , modifié à

"Il faudra rendre coup sur coup, dès le début de l'année" : c'est la consigne qu'a donné Nicolas Sarkozy à ses proches en vue de la campagne présidentielle, selon les informations d'Europe 1. C'est ainsi que le président de la République a organisé une contre-offensive face aux socialistes et à leurs critiques sur les voeux télévisés du chef de l'Etat.

Jour de l'an ou pas, à peine Manuel Valls a-t-il prononcé dimanche, lors du Grand-Rendez-vous Europe 1 / Le Parisien-Aujourd'hui en France / i-Télé sa phrase "Nicolas Sarkozy, en campagne, qui joue sur les peurs", le camp du président a répliqué. C'est ainsi qu'Olivier Biancarelli, l'un des conseillers politiques du président a mobilisé par téléphone une partie de la "cellule riposte" de l'Elysée. Pas moins de cinq parlementaires et un ministre - Laurent Wauquiez - ont été contactés pour déclencher un pilonnage en règle des critiques du directeur de communication du candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande.

C'est donc Olivier Biancarelli qui a mis au point les arguments pour contre-attaquer et qui les a transmis aux députés et sénateurs, volontairement choisis parmi des sensibilités différentes de la majorité. Et donc pas seulement au sein de l'UMP. Ce sont ces derniers ensuite, qui ont joint les médias dimanche, souvent depuis leurs lieux de vacances.

Preuve en est avec Franck Riester et Valérie Rosso-Debord - deux figures montantes de l'UMP - qui sont intervenus dimanche. Mais pas seulement. Ce sont un député radical, Yves Jégo, un autre du Nouveau Centre et même un proche de Philippe De Villiers, qui sont montés au créneau. Et l'un d'eux à eu une formule qui résume tout : "nos amis socialistes vont trouver des snippers, désormais à chaque coin de rue !".

Cette "cellule riposte" doit d'ailleurs se réunir de nouveau jeudi, vers 18h à l'Elysée. Ce sera autour de Nicolas Sarkozy.