"Le débat ne doit pas faire scandale. Il est important et légitime. Nous sommes assez en retard en France. Nous avons la responsabilité de changer le regard sur les personnes handicapés", a déclaré vendredi la ministre déléguée auprès des Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, interrogée sur l'assistance sexuelle pour personne en situation de handicap. "La réflexion sur leur vie sexuelle, affective et sentimentale est une question légitime", a-t-elle poursuivi, jugeant toutefois que "la réponse à travers l'assistance sexuelle est limitée". "A titre personnel, suis-je favorable à un statut ? Pas trop", a-t-elle reconnu.
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"Assistant, on traduit assistante, les associations féministes sont vent debout"; prévient la ministre, faisant référence à "une forme de prostitution". "Le débat ne peut pas être traité sous une forme d'initiative locale", a-t-elle conclu, préférant un débat national.
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