Gabor Mester de Paradj est pointé du doigt dans un rapport confidentiel de la Cour des comptes révélé par nos confrères du Parisien et qui porte à l'origine sur le Service national des travaux chargé de la rénovation des bâtiments de la République. Cet homme d'origine hongroise a été architecte en chef des Monuments historiques chargé de la rénovation des résidences élyséennes sous Jacques Chirac. Un statut financièrement intéressant puisque libéral et payé au prorata du montant des travaux réalisés, ce qui lui a permis de toucher un salaire annuel moyen de près de 580.000 euros entre 2001 et 2005.
Le problème, c'est qu'à chaque réalisation, l'architecte a touché le bonus maximum prévu en cas de travaux complexes, alors que d'autres, qui ont oeuvré sur des réalisations difficiles, n'ont pas connu le même traitement.
La Cour des comptes demande donc dans son rapport que la rémunérations des architectes en chef soit désormais calculée sur des "critères objectifs", précise Le Parisien. De son côté, Gabor Mester de Paradj se défend en mettant en avant un travail "très lourd" et des contraintes d'horaires et de confidentialité très lourdes lors de la rénovation de l'Elysée.