Lamère d'une des personnes arrêtées au Tchad a réclamé dimanche le retour rapide des détenus. "Je demande qu'ils reviennent vite et qu'ils soient jugés en France parce que les autorités tchadiennes n'ont pas tous les éléments", a-t-elle déclaré.
L'opération était humanitaire selon elle. "On veut sauver des vies et on vous arrête pour enlèvement, c'est ridicule. Les responsables des tribus qui avaient les enfants ont signé un papier comme quoi ils assuraient qu'ils étaient orphelins". Pour elle, il n'a jamais été question d'adoption et les autorités françaises étaient au courant.
Reporters sans Frontières souhaitent de son côté la libération des deux journalistes français "venus couvrir les activités de l'association". "Un observateur n'est pas un acteur" ont-ils déclaré.
L'agence Capa a aussi demandé que le "statut de journaliste" d'un de ses salariés soit respecté et a mandaté trois avocats, un Français et deux Tchadiens, pour obtenir sa libération.