Arche de Zoé : Eric Breteau se défend dans une lettre

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau, incarcéré au Tchad après avoir tenté d'évacuer 103 enfants vers la France, nie avoir agi "clandestinement" au cours de cette opération et dit n'avoir commis "aucune infraction". C'est ce qu'il affirme dans une lettre rédigée depuis sa cellule à N'Djamena.

C'est dans une lettre de 16 pages qu'Eric Breteau, le président de L'Arche de Zoé, livre sa version des faits. Dans ce document rédigé vendredi depuis sa cellule à N'Djamena au Tchad, il conteste "formellement toutes les accusations d''enlèvement', de 'trafic', d'opération 'clandestine', d'opération 'illégale', de 'pédophilie', de 'trafic d'organes' et autres rumeurs calomnieuses sans aucun fondement et sans aucune preuve de la moindre infraction ou du moindre délit".

Eric Breteau défend pied à pied l'activité de l'association au Tchad, et dénonce une "mascarade politico-médiatique". Alors que, selon lui, "l'ensemble des autorités françaises ont été informées" de leur action. Il nie également avoir affublé les enfants de "faux pansements dans le but de (les) évacuer clandestinement" ou de duper les autorités.

Six membres de l'association L'Arche de Zoé dont Eric Breteau sont poursuivis au Tchad pour enlèvement de mineurs. Ils ont été interpellés fin octobre alors qu'ils s'apprêtaient à transporter 103 enfants en France.