C'est dans une lettre de 16 pages qu'Eric Breteau, le président de L'Arche de Zoé, livre sa version des faits. Dans ce document rédigé vendredi depuis sa cellule à N'Djamena au Tchad, il conteste "formellement toutes les accusations d''enlèvement', de 'trafic', d'opération 'clandestine', d'opération 'illégale', de 'pédophilie', de 'trafic d'organes' et autres rumeurs calomnieuses sans aucun fondement et sans aucune preuve de la moindre infraction ou du moindre délit".
Eric Breteau défend pied à pied l'activité de l'association au Tchad, et dénonce une "mascarade politico-médiatique". Alors que, selon lui, "l'ensemble des autorités françaises ont été informées" de leur action. Il nie également avoir affublé les enfants de "faux pansements dans le but de (les) évacuer clandestinement" ou de duper les autorités.
Six membres de l'association L'Arche de Zoé dont Eric Breteau sont poursuivis au Tchad pour enlèvement de mineurs. Ils ont été interpellés fin octobre alors qu'ils s'apprêtaient à transporter 103 enfants en France.