Ama : Lamour jette l'éponge

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Jean-François Lamour, ancien ministre français de la Jeunesse et des Sports, a annoncé mardi qu'il ne briguait plus la présidence de l'Agence mondiale antidopage (Ama). L'ancien escrimeur ne souhaite pas se présenter contre son rival australien qui devrait obtenir le poste.

Suspense terminé : Jean-François Lamour a confirmé ce mardi qu'il renonçait à briguer la présidence de l'Agence mondiale antidopage (Ama). L'ancien ministre français de la Jeunesse et des Sports, convaincu par l'utilité de ce poste, a jeté l'éponge car il devait faire face à la candidature de John Fahey, ancien ministre australien des Finances, soutenu par le monde anglo-saxon.

L'ancien champion olympique d'escrime, qui avait par ailleurs mal vécu des articles australiens qui parlaient de contrôles positifs qu'il aurait subis pendant sa carrière, n'aurait pas accepté cette primaire car, pour lui, un seul candidat uninamement soutenu peut être crédible dans sa lutte contre le dopage.

"Je poursuivrai mon combat contre le dopage en dehors de l'AMA", a-t-il déclaré, évoquant déjà la possibilité de participer à la création d'un "dispositif européen" parallèle sinon concurrent à l'AMA.

Ce retrait signifie qu'avec un président australien, l'AMA sera probablement moins sévère. Et la France perd une nouvelle fois une occasion de renforcer son influence dans le sport mondial. Roselyne Bachelot, ministre des Sports, a indiqué qu'elle regrettait la décision de Jean-François Lamour.