Alonso veut fêter son 100e GP en fanfare

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Fernando Alonso a toutes les raisons du monde de vouloir fêter ce week-end en Turquie son 100e Grand Prix de F1 par une victoire. Les deux premières séances d'essais libres vendredi ont été remportées par le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) et le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes).

Fernando Alonso, qui compte sept points de retard sur le Britannique Lewis Hamilton, son coéquipier chez McLaren, à six courses de la fin de la saison, doit montrer qu'il reste le patron. Double champion du monde sur Renault, l'Espagnol souffre depuis son arrivée chez McLaren de la concurrence du phénomène Hamilton, qui a encore remporté une des deux séances d'essai libre vendredi en Turquie. Il n'a plus le droit à l'erreur s'il veut rester en course pour un troisième titre consécutif. Alonso a pu récupérer durant la mini-trêve qui a suivi le GP de Hongrie, début août, où son affrontement avec Hamilton avait pourri l'ambiance chez McLaren. Déjà plombée par l'affaire d'espionnage impliquant également Ferrari, l'atmosphère au sein de l'écurie britannique était devenue carrément irrespirable à Budapest. Tandis qu'Hamilton s'élançait de la pole-position pour remporter la course, Alonso, forcé de reculer de cinq places sur la grille de départ, terminait quatrième. Alonso avait été pénalisé pour avoir tenté, après avoir réalisé le meilleur temps des essais, de priver le Britannique d'une chance de battre son temps en s'éternisant devant le box. Auparavant dans la séance d'essais, Hamilton avait ignoré plusieurs demandes de la part de son écurie de s'écarter devant Alonso. Les commissaires sportifs de la FIA n'avaient pas seulement fait reculer Alonso sur la grille de départ. Ils ont également décrété que McLaren n'inscrirait pas de points au championnat du monde des constructeurs en Hongrie. L'écurie a fait appel. "C'est toujours bon d'avoir une pause et de recharger les batteries", déclare Alonso avant de remettre les gants pour un nouveau round face à Hamilton. Le Britannique, lui aussi, est prêt pour la bagarre. Il aime le circuit turc, où il avait terminé deuxième en GP2 l'an dernier après une remontée fantastique. "C'était presque une victoire", a-t-il dit. "J'espère que, cette fois, je serai sur la plus haute marche. Je suis très motivé." Du côté de Ferrari, on n'est nullement disposé à laisser McLaren faire le spectacle. Troisième au championnat, Kimi Räikkönen a remporté lui aussi une séance d'essai libre vendredi. Il compte 20 points de retard sur Hamilton et un point d'avance sur l'autre pilote de la Scuderia, Felipe Massa. "Istanbul est le premier d'une série de circuits rapides qui devraient nous convenir", a estimé Massa. "L'an dernier, à partir de la Turquie, j'avais fait un super championnat. En fait, j'aime tous les circuits à venir et j'espère que nous finirons la saison en beauté.