Alain Marleix : la carte électorale "validée à plus de 97%"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le projet, présenté mercredi en conseil des ministres, prévoit la suppression de la 33 circonscriptions existantes et la création de 22 nouvelles.

Le parti socialiste a d’ores et déjà prévenu : il utilisera "toutes les voies de recours" pour contester le redécoupage de la carte des circonscriptions législatives qui a été présenté mercredi en Conseil des ministres par Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux Collectivités locales. Celui-ci prévoit la suppression de 33 circonscriptions électorales, remplacées par 22 nouvelles circonscriptions -réparties dans 16 départements et 3 collectivités d'outre-mer- et 11 circonscriptions destinées à représenter les Français de l'étranger, qui, jusqu'à présent, n'en avaient pas.

Le PS donne notamment rendez-vous au gouvernement devant le Conseil d’Etat, pour soulever son principal grief : "l'alternance", serait, selon le PS, "plus difficile dans notre pays". Sur Europe 1 mercredi, Benoît Hamon a chiffré à 30 sièges supplémentaires le bénéfice de cette réforme pour l’UMP à l’Assemblée nationale.

Autre responsabilité de gauche à monter au créneau : Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts. Elle a regretté que la nouvelle carte électorale n'ait pas été faite "de façon honnête". C'est "sans grande surprise [que le gouvernenement a usé] de ciseaux à lames tordues", estime la responsable des Verts.

Le MoDem, de son côté, tout en se disant "assez peu concerné" par le sujet, avec seulement trois députés à l'Assemblée, a plaidé pour la mise en place d'un "système de proportionnelle".

"Le découpage [préparé par] le gouvernement [...] a été validé à plus de 97% par le Conseil d’Etat", a répondu mercredi soir
Alain Marleix, le secrétaire d'Etat. "Benoît Hamon, ce n’est pas un expert électoral", accuse encore Alain Marleix, ajoutant : "A ma connaissance, il n’a jamais pu se faire élire nulle part, même aux élections européennes la dernière fois."

Présenté sous forme d'ordonnances, qui feront l'objet d'un débat de ratification express début octobre au Parlement, ce redécoupage est destiné à entrer en vigueur aux prochaines législatives, en 2012.

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