Action directe : Jean-Marc Rouillan obtient une semi-liberté

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Paris a octroyé ce jeudi un régime de semi-liberté au cofondateur d'Action Directe, Jean-Marc Rouillan, comme elle l'avait fait pour Nathalie Ménigon cet été, autre membre d'Action directe.

En septembre, le tribunal de l'application des peines avait accordé à M. Rouillan, âgé de 55 ans et incarcéré depuis février 1987, un régime de semi-liberté prévoyant qu'il travaille la journée dans une maison d'édition marseillaise et passe ses nuits en prison.

La cour d'appel vient donc de "confirmer le jugement de première instance". Ce jugement est "confirmé dans toutes ses dispositions", a précisé Me Chalanset, l'avocat de Jean-Marc Rouillan. Il a de plus souligné qu'actuellement détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Jean-Marc Rouillan serait transféré le 17 décembre au centre de semi-liberté de Marseille.

Comme trois autres membres d'Action Directe - dont son épouse Nathalie Ménigon qui bénéficie d'une semi-liberté dans la région de Toulouse depuis août -, M. Rouillan a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats du PDG de Renault Georges Besse, en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement René Audran, un an plus tôt.