A Béziers, Fillon raille la gauche "fragile"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
François Fillon a exhorté jeudi soir près de 1.500 sympathisants à se "mobiliser pour une France qui va chercher son destin par elle-même et pour elle-même". "La France est en train de se relancer. Mais elle doit le faire avec vous, à l'occasion de ces élections législatives", a ajouté le Premier ministre. Sans oublier, bien sûr, d'ironiser sur la gauche, cette gauche "fragile" et "susceptible".

En meeting à Béziers jeudi soir, François Fillon n'a pas hésité à lancer encore des piques à l'intention de la gauche. Revenant sur l'échec des socialistes à l'élection présidentielle, le Premier ministre a précisé que "depuis le 6 mai, nous avons pris à contre-pied une gauche fatiguée et bardée de certitudes". "Cette gauche m'accuse ces jours-ci d'avoir eu des mots durs à son égard. Je ne la savais pas si fragile et si susceptible" a-t-il dit, ajoutant qu'"il est étrange de recevoir des leçons de modération de la part de ceux qui en manquent si souvent". "N'écoutez pas les discours de la gauche qui vous supplie de lui donner un rôle de contre-pouvoir", a encore dit le chef du gouvernement. "Ce contre-pouvoir qu'elle réclame, c'est en réalité le pouvoir de tout stopper. La France a besoin d'une opposition qui joue son rôle. Mais elle a surtout besoin d'une majorité d'action". Au cours de son intervention, il a aussi évoqué les réformes engagées par son gouvernement. Et de préciser en préambule que "c'est cela, la rupture ; la rupture tout de suite ! Tout de suite, parce que nous voulons tenir nos engagements". "Il n'y aura plus de charges fiscales et sociales sur les heures supplémentaires. Et cela dès cet été. Toutes les heures supplémentaires seront majorées de 25%", a ainsi confirmé François Fillon. "Parce que je refuse que les étudiants soient pénalisés lorsqu'ils travaillent pour financer leurs études, leurs salaires seront défiscalisés", a redit le Premier ministre. François Fillon a ensuite évoqué la lutte contre la délinquance, précisant que "nous vous avions promis d'agir contre les multirécidivistes : le projet de loi qui sera présenté dans quelques jours respecte notre engagement". "Mes chers amis, a conclu le Premier ministre sous une salve d'applaudissements, la France est en train de se relancer. Elle doit le faire avec vous. Il s'agit de nous élancer ensemble vers l'avenir. Je vous demande de vous mobiliser pour la France que vous aimez, pour la France que vous voulez".