24 Heures du Mans : 4e sacre consécutif pour Audi

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Audi a remporté dimanche, pour la quatrième fois consécutive, les 24 Heures du Mans, et ce malgré le mauvais temps et de nombreux incidents. L'Audi numéro 2 et la Peugeot numéro 7 de Villeneuve ont dû abandonner. L'Audi R10 numéro 1 de Biela-Pirro-Werner, déjà sacrés l'an dernier, a devancé la Peugeot 908 numéro 8 de Bourdais-Sarrazin-Lamy.

Sans surprise aux 24 Heures du Mans, c'est l'Audi R10 numéro un de Biela-Pirro-Werner, déjà sacrés l'an dernier, qui a remporté la course. Audi s'empare ainsi d'un quatrième titre consécutif. La Peugeot 908 numéro 8 de Bourdais-Sarrazin-Lamy est arrivée deuxième. Cette 75e édition des 24 Heures du Mans aura été marquée par le mauvais temps et par des abandons. L'Audi numéro 2 a été victime d'une sortie de route dimanche matin. Elle menait pratiquement depuis le départ, quand la roue arrière gauche de la voiture conduite par Rinaldo Capello s'est détachée à l'entrée du virage Indianapolis. L'Italien, double vainqueur au Mans, a perdu le contrôle de sa voiture et a heurté violemment une barrière de pneumatiques. Il s'en est sorti indemne, mais sa voiture était trop endommagée pour repartir. Samedi déjà, la troisième Audi avait heurté un rail de sécurité dans le virage du Tertre-Rouge, à la sortie de la ligne droite des Hunaudières, après 90 minutes de course. La Peugeot 908 numéro 7 de Jacques Villeneuve a également abandonné à une heure et demie de l'arrivée des 24 Heures du Mans, pour moteur cassé. Le trio avait pris la deuxième place. "La pression sur Audi était très forte", a raconté à l'arrivée Pirro, en faisant référence au fait que tous les espoirs du constructeur allemand reposaient sur la seule numéro un après les abandons des deux autres R10. "On a passé neuf heures avec beaucoup de stress. La victoire n'en est que plus belle. C'était vraiment une course fantastique". "Finir deuxième, c'est déjà une victoire", a déclaré Bourdais, qui a souffert sous le déluge dans un final apocalyptique. Peugeot, qui revenait au Mans pour la première fois depuis son triplé historique en 1993 et avait copié Audi en optant pour le diesel, aurait signé tout de suite pour terminer si haut, voire pour terminer tout court.