17 Octobre 1961 : "progrès vers l’unité"

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- Pour Bernard Poignant, conseiller de Hollande, c'est un pas vers un traité avec l'Algérie.

Bernard Poignant, proche conseiller de François Hollande à l’Elysée, a justifié la reconnaissance par le chef de l’Etat du massacre du 17 octobre 1961. "Ce n’est pas un acte de repentance. C’était un communiqué de reconnaissance des faits et donc de la vérité. C’est un étape sur le long chemin qui doit aboutir un jour à un traité d’amitié avec la France et l’Algérie", a jugé le maire de Quimper sur Europe 1.  "Le chef de l’Etat a cette perspective qu’il y ait un jour, par delà la Méditerranée, un grand traité d’amitié comme nous avons eu grand traité d’amitié avec l’Allemagne, par delà le Rhin".

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"La polémique n’a pas lieu d’être", a aussi réagi Bernard Poignant en réponse aux critiques de la droite, qui accuse François Hollande de diviser le pays. "Reconnaître la vérité n’a jamais été une division. C’est au contraire une immense lucidité et c’est généralement un progrès vers l’unité." Et de conclure : "Je rappelle que celui qui est à l’origine du massacre du 17 octobre, c’est Maurice Papon, alors préfet de police de paris. Et ultérieurement condamné le 2 avril 1998 à 10 ans de réclusion criminelle pour complicité de crime contre l’humanité. Donc quand on est héritiers des gaullistes, on se calme un peu", a-t-il riposté.