On n'est pas couché : droit de réponse pour Baupin après le débat Rousseau-Angot ?

Denis Baupin a fait l'objet d'une enquête classée sans suite pour prescription des faits qui lui étaient reprochés.
Denis Baupin a fait l'objet d'une enquête classée sans suite pour prescription des faits qui lui étaient reprochés.
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L'ex-député écologiste Denis Baupin, mis en cause par Sandrine Rousseau dans une affaire d'agression sexuelle, aurait demandé un droit de réponse à l'émission On n'est pas couché, selon L'Express.

Après l'accrochage entre Sandrine Rousseau et Christine Angot, un droit de réponse pour… Denis Baupin ? Selon L'Express, l'ex-député écologiste aurait demandé à l'équipe d'On n'est pas couché un droit de réponse après avoir été mis en cause dans la dernière émission, diffusée samedi sur France 2. Sandrine Rousseau, ancienne secrétaire nationale adjointe EELV, le met en cause pour une agression sexuelle qui a fait l'objet d'une enquête classée sans suite par le parquet de Paris pour prescription.

Sandrine Rousseau fait partie des femmes qui ont dénoncé en 2016 des faits de harcèlement et d'agression sexuelle de la part de l'élu écologiste. Elle évoque ces faits dans son livre Parler, qu'elle venait présenter sur le plateau de l'émission hebdomadaire animée par Laurent Ruquier, donnant lieu à une confrontation intense entre Sandrine Rousseau et les chroniqueurs d'On n'est pas couché, Christine Angot et Yann Moix.

Le CSA également saisi. Selon les informations de L'Express, Denis Baupin et son avocat Emmanuel Pierrat "ont estimé que certains des propos tenus sur le plateau d'On n'est pas couché portaient atteinte à l'honneur de l'ancien député". Denis Baupin reprocherait notamment à Laurent Ruquier de l'avoir qualifié d' "agresseur". Il aurait également demandé un droit de réponse à RTL et M6, qui ont accueilli Sandrine Rousseau pour présenter son livre.

Denis Baupin aurait enfin informé le Conseil supérieur de l'audiovisuel de cette demande de droit de réponse, qui pourrait prendre la forme d'un texte lu pendant l'émission. Le CSA a aussi été saisi par la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, qui dénonce" l'humiliation publique" d'une "victime ayant le courage de briser le silence autour des violences sexuelles".