"Le 1", le journal qui se déplie à l'infini, évolue pour fêter ses 7 ans d'existence

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Antoine Genton avec Alexis Patri , modifié à
Le journal hebdomadaire "Le 1", lancé en 2014, fête ses 7 ans et s'offre "un toilettage", selon les termes de son créateur Eric Fottorino. Le journaliste et homme de presse explique au micro de "Culture Médias" mercredi les changements qui vont désormais parcourir le journal, qui change de nom et devient "Le 1 l'hebdo".
INTERVIEW

C'est assez rare pour être souligné. Sept ans après son lancement, le journal hebdomadaire Le 1 continue de se vendre de plus en plus. Le 1, c’est un sujet unique par numéro, traité sur une grande feuille format A1, pliée plusieurs fois. Un format atypique et des choix éditoriaux intelligents et intéressants qui séduisent un nombre croissant de lecteurs. Une situation dont se félicite son créateur Eric Fottorino. "C'est d'abord la satisfaction de voir qu'une aventure de presse a pu naître au cœur de notre époque numérique", se réjouit-il au micro de Culture Médias, mercredi.

"C'est une aventure de presse assez originale, avec un format singulier et une proposition éditoriale différente", ajoute-t-il. "Tout ça réunit plus de 35.000 lecteurs chaque semaine et c'est une vraie satisfaction pour nous tous." Mais, comme il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers, l'hebdomadaire évolue à l'occasion de ce 7e anniversaire. "Un toilettage", selon Eric Fottorino, pour le journal qui change de nom et devient Le 1 hebdo.

"Stimuler l'œil sans perdre l'exigence éditoriale"

Agrandissement du logo en première page, plus de place accordée aux illustrations en Une, et une évolution majeure. Dans les pages intérieures, une fois que le journal est déplié, les lecteurs découvriront en effet un poster : un mélange d'infographies et d'images, pensé comme une grande planche d'encyclopédie.

"On va essayer d'attraper, dans l'actualité, des évènements qui mériteront de faire vraiment des infographies et des illustrations très fortes, spectaculaires et très pédagogiques", précise Eric Fottorino. "Au bout de 7 ans et 340 numéros, l'œil finit par s'user. Ce qui était nouveau perd un peu de son attrait. Il faut donc à nouveau stimuler l'œil, sans perdre le cap de l'exigence éditoriale. " L'hebdomadaire augmente aussi pour la première fois son prix et passe de 2,80€ à 2,90€.