L’Arcom bloque 250 sites qui diffusent illégalement des matchs sportifs

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Héloïse Goy, avec Alexis Patri
L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) annonce avoir bloqué, depuis sa création il y a quatre mois, pas moins de 250 sites Internet qui diffusaient illégalement des programmes sportifs. Ces blocages sont la conséquence de la nouvelle loi dite "anti-piratage" ou "anti-streaming".

250 sites bloqués en quatre mois seulement. C'est le premier bilan annoncé par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Le nouveau régulateur de l'audiovisuel explique avoir bloqué l'accès à 250 sites qui diffusaient illégalement des matches et des émissions sportives. Selon l’Arcom, ce chiffre représente pas moins de près des deux tiers de l'audience illicite en ligne. Ces 250 blocages ont été permis par la loi dite "antipiratage" ou "anti-streaming", qui est effective depuis la création de l'Arcom. 

Pour rappel, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique est née en janvier dernier de la fusion du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (HADOPI). Cette dernière était justement chargée de lutter contre le piratage sur Internet. 

Déjà cinq condamnations en justice

La loi "antipiratage" permet aux diffuseurs qui disposent des droits pour les compétitions sportives de saisir le juge et l'Arcom pour demander le blocage d'un site qui propose illégalement les contenus dont ils ont acquis les droits de diffusion. Par la suite, l'Arcom peut demander aux fournisseurs d'accès Internet de bloquer des services qui diffusent ces mêmes compétitions sans autorisation.

Pour le moment, déjà cinq décisions de justice ont été obtenues : quatre au profit des chaînes Canal+ et BeIN Sports pour du foot et du rugby, et une au bénéfice de la Ligue de football professionnel pour la ligue 1 et 2.