Vous les avez attendus tout l’été. Présentés en janvier, les quatorze agriculteurs de L’Amour est dans le pré sont de retour lundi soir à 21 heures, toujours sur M6. Et si l'émission culte, de nouveau présentée par Karine Le Marchand, est diffusée plus tard que prévu, elle mérite de s'y intéresser, pour au moins cinq raisons.
1. Parce que l’attente s’est faite plus longue que d’habitude
Habituellement, le programme redémarre entre juin et juillet. Mais cette année, la Coupe du monde – qui s’est achevée en beauté le 15 juillet – est venue parasiter la diffusion de l'un des programmes phares de M6, qui a prudemment préféré repousser la diffusion de cette 13ème saison. Avec cette programmation tardive, M6 a sans doute aussi voulu éviter que L'Amour est dans le pré ne vienne faire de l'ombre à la fois le retour de Pékin express, après quatre ans d’absence, et le lancement de son nouveau télé-crochet Audition secrète.
2. Parce que l'émission visite l'Outre-Mer
Cette année, L’Amour est dans le pré sort de Métropole et présente pour la première fois un candidat d'Outre-Mer. Karine Le Marchand a fait onze heures de vol pour rencontrer Raoul, 37 ans, éleveur de brebis et de taurillons à La Réunion. Réticent à l’idée de participer à l’émission, l’agriculteur s’y est quasiment retrouvé embrigadé contre son gré, après qu’une amie a transmis ses coordonnées à la production. Et si l’amour n’est pas au rendez-vous, Raoul espère au moins que sa participation mettra un coup de projecteur sur son île. "Ça me fait plaisir de pouvoir ramener l’image de la Réunion en métropole", a-t-il ainsi expliqué à Antenne Réunion.
3. Parce qu'on va découvrir l'ostréiculture et l'osiériculture
Si L’Amour est dans le pré nous a déjà proposés de suivre les émois amoureux de viticulteurs, de pêcheurs et même d’une éleveuse d’escargots - qui a pu oublier la truculente Monique de la saison 11 ? -, l’émission continue d’explorer avec délice les versants méconnus de notre agriculture. Cette saison 13 voit en effet participer pour la première fois un ostréiculteur (un éleveur d’huîtres) et un osiériculteur, c'est-à-dire un paysan qui cultive les saules dont on tire l’osier destiné à la vannerie.
4. Parce que l'émission célèbre la diversité
En 2015, Guillaume, éleveur d’ovins et premier candidat gay à participer à L’Amour est dans le pré, avait choisi de quitter l’aventure prématurément, ayant finalement rencontré l’amour en dehors de l’émission, entre la diffusion de son portrait et l’arrivée des premiers courriers. Cette année, pour la première fois, un candidat gay ira jusqu’au bout de l’aventure. Et l'on peut déjà dire que Thomas, 30 ans, ostréiculteur en Charente-Maritime, a touché de nombreux téléspectateurs avec le récit de son coming out : "Je n'ai pas eu de vraies difficultés avec mes parents parce qu'ils ont quand même été assez cool avec ça. Ils ont été perdus comme moi je l'ai été et, du coup, il fallait leur laisser du temps. Je pense que tant je suis heureux, ça leur convient", a-t-il expliqué. "C’était anormal de ne montrer que des agriculteurs hétéros. D’autant que c’est encore plus dur d’être homo quand on est agriculteur car, dans ce milieu où l’on parle peu, le cap du coming out est très difficile à passer", a fait valoir de son côté Karine Le Marchand dans les colonnes du Parisien lundi.
5. Parce que c'est une émission incontournable
Chaque année, l'émission réalise un carton d’audience. La saison 12 n’a pas dérogé à la règle, avec un pic à 26,9% de part d’audience pour son cinquième épisode. La saison 13 s’annonce également des plus prometteuses, les deux épisodes-portraits diffusés en janvier ayant réalisé respectivement 17 et 16,6% de part d’audience, soit une moyenne de 3,5 millions de téléspectateurs. Au bureau, devant la machine à café, dans les dîners en ville ou en famille, il y a donc peu de chances que vous y échappiez : à un moment ou un autre, on vous parlera forcément de L’Amour est dans le pré, et de la dernière blague osée de Karine Le Marchand. Alors pour éviter d’afficher un petit sourire gêné ou de passer pour un cuistre, vous savez ce qu’il vous reste à faire.