Arte dévoile "la face cachée des énergies vertes" dans un documentaire

  • Copié
Charles Decant édité par Manon Bernard , modifié à
Ce documentaire va probablement faire parler. Mardi soir, sur Arte, est diffusé "La face cachée des énergies vertes", une longue enquête qui dénonce une transition écologique dont on ne sait pas grand chose. Les voitures électriques et éoliennes ne sont peut être pas si bonnes pour l'environnement qu'on ne le croit. 

Et si la promesse des énergies vertes n’était qu’un leurre ? C’est la question que pose le documentaire La Face cachée des énergies vertes, diffusé mardi soir à 20h50 sur Arte. Les éoliennes ou encore les voitures électriques ont toujours été présentées comme des solutions pour limiter la pollution des centres-villes et la production de gaz à effets de serre. Mais pour les produire, il faut des métaux rares, et leur extraction impacte négativement d’autres régions du globe.

Ce serait donc un mirage écologique que ce documentaire démontre. "On a des pollutions multiples qui font que ce sont des zones entières de la planète qui sont polluées et comme, de toutes façons, nous vivons tous sur la même planète, si on dépollue le centre-ville avec des voitures électriques mais que l'on pollue le reste de la planète, au final, les gaz à effet de serre ne diminuent pas. C'est bien le paradoxe de cette transition énergétique", explique le co-réalisateur du film, Jean-Louis Perez.

Retrouvez toute l’actu médias dans notre newsletter quotidienne

Recevez chaque jour à 13h les principales infos médias du jour dans votre boîte mail. Un rendez-vous incontournable pour être au point sur l’actu, les audiences télé de la veille et faire un point sur les programmes à ne pas manquer.

Abonnez-vous ici

De longues enquêtes

Le projet est basé sur le livre La guerre des métaux rares, écrit par Guillaume Pitron, qui a également co-réalisé le film. Il a fallu pas moins de deux ans pour mettre le film en boîte. De longues enquêtes ont été nécessaires et il a été compliqué de tourner dans certaines régions du monde, notamment en Chine.

"Le but d'un documentaire, c'est de provoquer le débat. Et celui du métier de journaliste est de dire les choses, d'aller à l'encontre des idées reçues. C'est pessimiste et, en même temps, nous ne sommes pas contre la transition énergétique. On dit juste de faire attention, qu'il est nécessaire de savoir où l'on met les pieds. Ce sont des industriels qui nous vendent cette transition énergétique. Peut-être qu'il faut aussi regarder cette transition énergétique dans sa globalité, et peut-être, réfléchir différemment", ajoute Jean-Louis Perez. 

Le documentaire est déjà disponible sur Arte.tv et le sera jusqu’au 22 janvier prochain.