La colère des titres de presse oubliés par l'accord avec Google sur les droits voisins

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Charles Decant, avec Alexis Patri , modifié à
Google annonçait jeudi avoir signé un accord avec l'Alliance de la presse d'information générale (APIG) sur le sujet sensible des droits voisins, après plusieurs années de problèmes de référencement et de rémunération. Mais plusieurs journaux et magazines sont exclus de cet accord historique et expriment leur colère.

La bonne nouvelle ne fait pas que des heureux. Le géant du web Google annonçait jeudi avoir signé un accord avec la presse sur la question centrale des droits voisins. Il doit permettre un meilleur partage des revenus du numérique. Le sujet était pointé par la presse depuis plusieurs années. La négociation avait débuté en 2019, après que les droits voisins ont été inscrits dans les lois françaises et européennes. Mais cet accord crée la colère de plusieurs titres de presse. 

Une plainte qui ne sera pas retirée

Ils reprochent à Google de les avoir oubliés. Car le géant du web a choisi de négocier avec l'Alliance de la presse d'information générale (APIG). L'accord cadre qui a été conclu entre les deux parties détermine les conditions de cette rémunération. Mais il faut être un titre de presse d'information générale pour pouvoir y prétendre. Par conséquent, L'Equipe ou Le Point, par exemple, en sont donc exclus.

Le Syndicat des éditeurs de presse magazine, le SEPM, a d'ores et déjà fait savoir qu’il n'allait pas retirer la plainte déposée cotre Google devant l'Autorité de la concurrence. C'est cette plainte qui avait poussé Google à entamer les négociations en 2019.